Un message de Larry Romanoff
Un changement de lieu
le 8 mai 2020
J’ai écrit un article le 19
mars 2020, intitulé : « Toute vérité comporte trois étapes », en
les énumérant comme suit. Premièrement elle est ignorée. Deuxièmement, elle est
largement tournée en ridicule. Troisièmement, elle est acceptée comme allant de
soi. Là, j’ai oublié un élément important. La deuxième étape comporte en fait
deux phases : la vérité est largement tournée en ridicule, mais si le
ridicule s’avère insuffisant pour empêcher que la vérité ne prenne de
l’ampleur, des tueurs à gages viennent pour tuer le messager, en général au
sens figuré, mais parfois au sens propre. Ce n’est que si cela échoue en
dernier ressort, que la vérité est suffisamment reconnue par le public que cela
devient une évidence.
En Amérique du Nord, mes
articles sur le COVID-19 (que j’ai renommé COVID-US) ont totalisé à ce jour des
téléchargements et une audience internet, se chiffrant en millions de visites.
Ils ont été traduits dans de nombreuses langues (y compris l’Albanais) et
republiés sur des sites internet et des blogs dans la plupart des pays dont les
noms vous sont connus. Un porte-parole du Ministère des Affaires Etrangères
Chinois a publié un message sur Twitter avec un lien vers mon article « COVID-19
– Des preuves supplémentaires que le virus trouve son origine aux
Etats-Unis », affirmant que mes articles sur le virus ont changé la
manière dont il considérait tout cela et mentionnant dans son message
que : « Cet article est très important pour chacun d’entre nous.
Merci de le lire et de le re-tweeter ». Il a également écrit des messages
similaires sur Weibo en Chine, avec un lien vers le même article, et cette
publication a été vue par 160 millions de lecteurs – confirmée par un article
du New York Times.
Le nombre énorme de tentatives
visant à le ridiculiser, a provoqué une sonnette d’alarme et des menaces
d’assassinat compte tenu de la tournure des évènements. C’est alors que J’ai reçu
un déversement de messages séduisants de gens voulant « me
contacter », dans certains cas « pour mieux me comprendre », y
compris de l’Ambassade des Etats-Unis à Pékin, des principaux médias Nord-Américains
(et de valets Européens du même acabit), ainsi que de toute une série
d’individus dérangés. Certains prétendant être des magazines Européens sérieux
demandant la permission de publier mes articles mais visiblement plus
intéressés d’obtenir mes coordonnées bancaires et de pouvoir me contacter (afin
qu’ils puissent me payer). A défaut, ils m’ont demandé l’adresse de mon domicile
pour m’envoyer « personnellement » des documents imprimés (ou
peut-être me rendre visite pour d’autres raisons). D’autres se présentaient
comme des étudiants d’universités allant de Harvard à l’ouest de nulle part
dans le Kansas, à Nairobi au Kenya, là encore moins intéressés par la recherche
que d’obtenir mes coordonnées personnelles, des informations de contact et
par-dessus tout mon adresse exacte.
Un éminent journaliste d’un des
trois grands journaux Américains m’a envoyé des courriels répétitifs d’abord
avec de nombreuses questions personnelles qui n’avaient rien à voir avec le
sujet, y compris la raison pour laquelle je maintenais un « profil
bas » et, surtout, si le gouvernement Chinois me rétribuait. Il s’est
ensuite mis à m’envoyer des tas de détails personnels tels que mon lieu de
naissance, le nombre et le sexe de mes enfants, les noms d’anciens associés d’affaires,
et même des photos de moi à l’université, et quelques jours plus tard, encore
davantage de documents. Notre journaliste de grand média fouille-merde espérait
m’intimider pour obtenir une entrevue personnelle. D’autres ont fait des
tentatives plus timides.
Ces derniers évènements se
sont déroulés parallèlement à la déclaration soudaine de la Maison Blanche que
toutes les réunions et informations sur le COVID-19 étaient classifiées
(confidentielles) « parce qu’elles avaient un rapport avec la
Chine », et M. Pompeo donnant instruction à tous les fonctionnaires du
Département d’Etat dans le monde « d’accuser la Chine » concernant le
virus.
Puis j’ai reçu un message de
quelqu’un prétendant être un « journaliste vérificateur » chez
Gannett publishing. Pour accomplir sa mission, il semblait avoir besoin de tous
les noms et lieux de toutes mes sources de recherches, les noms de
« rédacteurs, d’officiels et de commentateurs » (et de
collaborateurs) qui étaient d’accord avec mon point de vue, et plus
précisément, « d’où viennent mes recherches de votre article ? ».
Je n’ai pas répondu, et le lendemain tous mes articles sur le virus devinrent
persona non grata sur Facebook, tous les liens et publications refusés pour
cause de « fausses nouvelles » (pour la protection d’Américains innocents).
Tous les comptes Wordpress semble avoir subi rapidement le même sort. Qui se
ressemble s’assemble, semble-t-il.
Bien d’autres choses se sont
produites. Le pharmacologue Taïwanais qui a annoncé en tout premier la nouvelle
que la seule source probable du virus seraient les Etats-Unis, a été si
violemment harcelé et attaqué par la Voix de l’Amérique et d’autres services
Américains qu’il a fermé tous ses comptes sur les réseaux sociaux et est entré
dans la clandestinité. Les stations de radio Américaines qui avaient fait des
demandes d’interview en direct ont indiqué à peine quelques heures avant
l’émission qu’elles avaient « besoin de plus temps » pour organiser
le programme – et ne se sont plus jamais manifestées. D’autres ont été ciblées,
et ont également subi des intimidations et du harcèlement. Et bien sûr, de
façon très surprenante, Google est devenu sélectif sur l’information qu’il ne
semble pas pouvoir trouver. Comme je l’ai écrit précédemment, la seule valeur
de la liberté d’expression dépend principalement du contrôle qu’on exerce sur
le micro.
Ces tentatives ayant échoué à
contenir le déferlement d’une prise de conscience de l’opinion publique ;
on a découvert que la plateforme qui avait publié mes articles sur le virus les
avait soudainement supprimés. Je n’entrerai pas dans les détails, mais pensez à
« l’OTAN, la CIA, la RCMP, le Gouvernement des Etats-Unis », et pas
nécessairement dans cet ordre. Ayant échoué à me localiser et à me réduire au
silence, les brutes ont débranché le micro. Le réseau de censure Américain n’est
pas seulement bien ficelé et bien organisé, il est surtout plus brutal que la
plupart d’entre nous ne peuvent l’imaginer. Et n’a aucune hésitation à en faire
usage.
Ce qui m’amène tardivement au
sujet de ce courriel. Mes articles sur le virus sont maintenant disponibles en
plusieurs langues (et ce n’est pas fini) sur : https://www.moonofshanghai.com/ Il est important que nous profitions du
déferlement actuel afin que la vérité puisse atteindre la troisième étape. Il y
a du progrès et il y en aura encore.
Des virologues Français ont maintenant
conclu « que l’éruption du coronavirus en France n’a pas été provoqué par
des cas en provenance de Chine, mais d’une souche locale d’origine inconnue
… », (1) et, selon d’autres études, cette souche existait seulement aux
Etats-Unis. Mes informations sont que l’Italie, l’Espagne et peut-être même le
Portugal sont parvenus à la même conclusion.
Ensuite, « les données
montrent que les premiers cas de COVID-19 au Canada proviennent des Etats-Unis,
et non de Chine ». (2)
Il y a un engouement
considérable à New York qui s’active maintenant à raconter aux Américains que
le « Coronavirus est arrivé à New York en provenance d’Europe, non de
Chine ». Ce n’est pas pour défendre la Chine, ni par une soudaine vertu purement
Chrétienne. Il s’agit plutôt de prévenir ce qui finira par la conclusion ;
d’en rejeter la responsabilité inévitable en déterminant que l’Europe a été
infectée à partir des Etats-Unis. La base de leur affirmation semble reposer
exclusivement sur le fait que la souche du virus affectant New York et l’Italie
est identique, la responsabilité étant donc attribuée aux
« voyageurs » en provenance d’Italie et affectant les Américains à
New York, tout en ignorant le fait que les avions ne sont pas vides en partant
des Etats-Unis vers l’Italie et tout prouve que l’infection s’est faite dans
l’autre sens. (3) (4)
Ensuite, « Etude : la
2ème vague d’infection au Japon est venue d’Occident ». Il semble que les
premières infections du Japon, comme celles de plusieurs autres pays,
résultaient de quelques visiteurs de Wuhan, mais que « le virus confirmé
au Japon ait eu des caractéristiques génétiques plus proches du virus qui s’est
répandu dans les pays Européens que de celui de Wuhan », et les haplotypes
Européens semblent être originaires des Etats-Unis parce que seuls les
Etats-Unis disposent de toutes les souches. (5)
Le Premier Ministre Australien
a récemment déclaré que 80 % ou plus de toutes les infections de son pays sont
originaires des Etats-Unis. (6) De façon similaire, l’Islande a confirmé que
certaines infections du coronavirus remontent jusqu’ à Denver. (7) (8)
Puis, le maire de Belleville
dans le New Jersey, Michael Melham a déclaré qu’il avait été testé positif aux
anticorps du coronavirus, ajoutant qu’il avait contracté le nouveau coronavirus
en novembre, plus de deux mois avant que le premier cas confirmé ne soit rendu
public aux Etats-Unis. (9) Anders Tegnell, chef épidémiologiste en Suède, a
déclaré que le coronavirus pourrait avoir circulé dans le pays depuis novembre.
(10)
Enfin, il y a quelque chose d’étrange
concernant le virus en Russie. Pendant longtemps, la Russie n’a eu que quelques
cas d’infections, n’augmentant régulièrement que de cinq à dix cas par jour,
puis cela a brusquement explosé, augmentant de 5 000 puis 10 000 par
jour. Les éruptions de virus ne se
manifestent normalement pas comme ça. Le processus habituel est une croissance
régulière puis, une accélération rapide jusqu’à un plateau, comme cela a été le
cas dans tous les autres pays. Mais en Russie, les infections ont longtemps été
négligeables, avec une progression lente, avec toutes les indications d’une
épidémie enrayée. Je serais très intéressé de voir les séquences du génome des
premiers cas d’infections des mois de janvier et de février, puis celles
d’avril et de mai. Je soupçonne que les deux vagues de contamination sont
différentes, ce qui supposerait que la Russie a été atteinte d’une nouvelle
version dans une seconde vague.
Si je peux me permettre, j’aimerais
vous demander de partager le lien ci-dessus de Moon of Shanghai avec tous vos
amis et vos connaissances que cela pourrait intéresser. Vous êtes bien sûr
libre de transmettre également cet article par courriel. En raison des
restrictions mentionnées précédemment, il serait regrettable que l’élan d’information
de l’opinion publique soit perdu. Merci de contribuer à procurer au Moon of Shanghai l’audience qu’il mérite. Et, si cela vous convient, de faire une
prière pour les tentatives d’assassinat avortées.
Avec mes chaleureuses
salutations
Larry
Romanoff
Légende
:
Traduction française : Patrick T revu Isabelle