Par Larry Romanoff
Cet article en PDF -- La mesure d'une nation
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L'une des principales initiatives
de la propagande américaine prétend mesurer et juger les nations ; un
spectacle dans laquelle les Américains, avec le soutien inestimable des médias
juifs, monopolisent le seul microphone tout en exerçant leur droit présumé à
fixer les règles d'évaluation de la validité morale inhérente aux autres
nations et formes de gouvernement, et même les cultures nationales elles-mêmes.
Mais la plupart des normes appliquées à ces exercices de "Bien dans sa
peau d'Américain" sont vides par des mesures non définies et largement
indéfinissables, lesquelles sont presque toutes non mesurables, et pour la
plupart des absurdités utopiques. Nous sommes constamment condescendants avec
des affirmations insensées sur la "liberté", sur les
"valeurs démocratiques", sur « l’état de droit »,
sur « l’ordre international basé sur « l’état de droit »,
ou des termes tels que "une société authentique, libre et ouverte".
Ces expressions, bien que séduisantes, sont des généralités qu'elles n'ont
aucun sens.
La supériorité morale ne
provient pas du verbiage de platitudes ou de la prétention à des valeurs
utopiques, mais bien des actes. C'est ce que vous êtes, et non ce que vous
dites qui vous êtes. Peu importe ce que vous prétendez défendre ou ce en
quoi vous croyez ; ce qui m'intéresse, ce sont vos actes, car c'est là d’où
provient la preuve. Ces spectacles de relations publiques infantiles consistent
principalement pour les Américains qui font perdre du temps à tout le monde en
revendiquant des idéaux mythiques insensés et en fournissant de longues listes
de choses auxquelles ils "croient" mais qu'ils ne mettent
jamais en pratique, leurs convictions religieuses ne prouvant rien d'autre que
l'hystérie de masse, en particulier les partis politiques et leurs valeurs
démocratiques. Les Américains se croient être "bons", mais en
quoi exactement, en tant qu'individus ou en tant que nation, meilleurs ou
moralement supérieurs à un Canadien, un Allemand, un Chinois ou un Brésilien ?
La simple vérité, évidente aux yeux de tous, sauf pour les Américains
eux-mêmes, c’est qu'ils ne sont pas supérieurs et qu'il existe des preuves
irréfutables qu'ils sont pires.
Lorsque nous discutons sur la
nature des nations, la valeur intrinsèque de leurs gouvernements et de leurs
structures, et même les valeurs morales de la société, ces règles établies par
les Américains sont elles-mêmes erronées. La distinction la plus importante
pour une nation, tout comme pour un individu, est son caractère, démontré par
des actes plutôt que par des platitudes, dont la principale caractéristique
déterminante est son attitude envers l'humanité, qui se reflète en tout premier
dans son degré d'agressivité ou de belligérance – l’aspiration à une
paix ou la guerre. Presque tout ce qui est important au sujet d'une nation
ou d'une personne découle de cette distinction, que le caractère soit
respectueux et soucieux des gens, ou méprisant et agressif. Bien que nous
définissions souvent ces caractéristiques en termes politiques, leur nature
fondamentale n'est pas politique mais humaine et reflète le caractère, la
nature humaine des personnes vivant dans ces nations. Pour mesurer le caractère
véritable d’une nation on prend les mêmes critères que ceux que nous utilisons
pour évaluer les personnes. Nous n'évaluons pas les gens en fonction de leur
politique ou de leur religion, de leur santé, de l'étendue de leurs biens ou de
leur force physique. Tous ces éléments ne sont pas pertinents lorsque nous
demandons : "Quel genre de personne êtes-vous ?".
Les nations ont des
personnalités et des traits de caractère qui les définissent. Les Allemands sont
réputés pour leur précision et leur respect de la qualité. Seule l'Allemagne a
pu construire une Mercedes ou une BMW. Seuls les Italiens ont pu concevoir et
produire une Ferrari ou une Lamborghini. Seuls les Français ont fabriqué une
2CV. Ce n'est pas un hasard si l'Italie et, dans une certaine mesure, la France
sont les hauts lieux de la mode dans le monde. Certaines nations et leurs populations sont imprégnés
d'une culture qui valorise la cohésion du groupe plutôt que l'individualité, ou
qui se focalisent naturellement sur la richesse de la qualité de vie plutôt que
sur l'acquisition de biens. Certains
peuples s'intéressent avant tout à l'argent, d'autres au pouvoir. La vertu
est aussi importante dans le jugement d'une nation que dans celui des
personnes. Nous pouvons être naturellement envieux et peut-être attirés par
les personnes riches et belles, voire puissantes. Mais lorsque nous évaluons
les autres, la plupart d'entre nous sommes capables de regarder au-delà de
l'aspect extérieur du superficiel et de scruter un peu plus profondément ;
notre examen se concentrant d'abord sur les éléments essentiels du caractère
d'une personne.
Qui admirons-nous dans notre
vie ? Les personnes qui sont fortes,
mais bienveillantes. Des hommes et des femmes supérieurs, aux contours
généreux et au caractère bien trempé, qui ne sont ni arrogants, ni mesquins, ni
malins, mais qui font preuve de patience et de tolérance à l'égard de ceux qui
sont moins bien lotis ou moins doués qu'eux. Nous admirons la générosité et
la bonté de cœur. Nous méprisons la mesquinerie et la vantardise, tout comme la
jalousie et l'envie. Nous abhorrons la violence et les personnes violentes, et
nous évitons ceux qui se mettent facilement en colère. Personne ne respecte un
homme qui s'emporte, qui compte sur sa force physique ou sur des relations
puissantes pour le protéger. Personne n'admire une femme qui manque de pudeur,
et nous n'avons aucun respect pour les hommes qui sont des prédateurs de femmes
ou qui aiment s'en prendre aux faibles. Personne n'aime les brutes ou les
hypocrites, les menteurs ou les voleurs. Aucun d'entre nous ne choisira la
compagnie de quelqu'un qui veut toujours tout contrôler, qui refuse de
reconnaître les besoins ou les souhaits des autres, et nous connaissons tous
les dangers d'un homme qui se délecte du pouvoir lorsqu'il l'obtient. Au
contraire, nous admirons ceux qui font preuve de patience et de tolérance à
l'égard de ceux qui sont moins chanceux qu'eux. Nous respectons l'honnêteté et
l'intégrité personnelle, le respect de la vérité et une grande maturité. Nous
admirons le courage et méprisons les lâches. Nous admirons ceux qui ont le
sens de la justice pour les autres et pour eux-mêmes, qui traitent les autres
comme ils aimeraient être traités. Nous n'aimons pas et évitons ceux qui
sont des menteurs invétérés, et la plupart d'entre nous ont un mépris naturel
et bien mérité pour ceux qui mentent sur les autres.
Ainsi, si nous devions
évaluer Captain America, comment se situerait-il en termes de supériorité
morale ou de tout autre type de supériorité ? Pour
commencer par les aspects superficiels, nous admettons qu'il soit physiquement
fort, plus riche que beaucoup d'autres, peut-être beau et bien habillé, et
qu'il semble habiter dans une belle maison. Mais
ensuite ? Il prétend croire en un dieu, mais enfreint librement toutes les lois
de ce dieu. Il n'est rien d'autre qu'une personne violente, la violence envers
presque tous les autres étant un adjectif qui définit son caractère, et il est
ainsi depuis l'enfance. Il ne fait aucun doute
qu'il utilise sa force pour intimider tous ceux qui l'entourent, et c'est
certainement un prédateur. S'attaquer aux faibles est
l'un des adjectifs qui le définissent. C'est aussi un lâche, qui évite la
confrontation jusqu'à ce qu'il puisse suffisamment affaiblir un adversaire à
distance avant de l'attaquer, n'ayant jamais manifesté le moindre intérêt pour
ce que l'on pourrait appeler un "combat loyal". Tout comme son
intimidation, sa méchanceté est légendaire, et il n'est rien d'autre qu'un
darwiniste social, sa loi de la jungle régissant pratiquement toutes ses
rencontres sociales. Non seulement il est
méchant et violent, mais il aime faire souffrir et voir souffrir les autres
(les plus faibles), et ce depuis l'enfance. Il
est généralement déterminé à gagner à tout prix, se débarrassant librement de
toutes les valeurs qu'il prétend défendre. Il ne se contente pas de raconter
des mensonges à perdre haleine, mais il utilise ces mensonges pour dénigrer
d'abord le caractère de ceux qu'il a l'intention d'intimider et d'attaquer
physiquement, en espérant que les ignorants ne se rendront pas compte qu'il
s'agit d'une tactique pour justifier sa violence à leur égard. Et c'est un pleurnicheur. Il prend par la force tout
ce qu'il peut, et se plaint quand il ne le peut pas.
C'est certainement un hypocrite, et son hypocrisie
est si remarquable qu'elle peut être considérée comme une caractéristique
intrinsèque de sa nature. Nous ne voyons aucune preuve
de bon cœur ou d'une disposition à pardonner, et le seul produit qu'il semble
distribuer avec générosité est sa violence inhérente. Il est évident aux yeux
de tous, qu'il se délecte du pouvoir, comme tout homme au complexe
d’infériorité. Nous voyons des preuves accablantes de sa mesquinerie et de son
immaturité, ainsi que de son manque d'honnêteté et de sincérité, le manque de
sincérité étant une fois de plus un adjectif qui définit son caractère. Il est
souvent jaloux et envieux, au point de faire tout ce qui est en son pouvoir
pour abattre ceux qui se distinguent par leurs vertus et qui semblent susciter
l'admiration ou le respect des autres. Il se fait tellement d'illusions que,
dans son esprit, il est le seul à avoir droit au respect et à l'admiration,
sans parler de l'obéissance. La justice (pour les autres) ne semble pas faire
partie de son vocabulaire.
Il est d'une arrogance et
d'une vantardise presque indescriptibles, la modestie étant également absente
de son vocabulaire. Il se vante souvent de son haut niveau d'études, mais il
semble être plus ignorant que n'importe qui d'autre. La cupidité est une
caractéristique des tendances plus déplaisantes, sauf que cet homme est cupide
d'une manière particulièrement déplaisante, non seulement parce qu'il veut être
riche au point de battre les autres et de les voler, mais aussi parce qu'il est
déterminé à ce que tous les autres soient pauvres et le restent. Non
seulement il veut être plus riche que les autres, mais il ne veut pas que les
autres aient la moindre richesse. En apparence, il semble faire des
exceptions pour quelques-uns de ses amis, mais de façon subtile, il les vole
comme il volerait n'importe qui et, s'il le fallait en utilisant librement de
sa violence contre eux. Il est principalement sans foi ni loi, transgressant
toutes les lois nationales ou internationales qu'il trouve contraignantes,
comptant sur sa force physique et son pouvoir d'intimidation pour le protéger. C'est Platon qui l'a très bien dit, il y a plus de 2
000 ans : "La mesure d'un homme est ce qu'il fait de son pouvoir".
La caractéristique la plus
surprenante de cet homme est peut-être sa capacité à s'illusionner lui-même. Il
parcourt non seulement son propre pays, mais aussi le monde entier, se vantant
de manière moralisatrice de son excellent tempérament, parlant à tout le monde
de toutes ses valeurs morales supérieures, de sa foi en dieu, de sa croyance en
la liberté et l'égalité, de ce qu'il appelle les "Droits de l'Homme",
et de bien d'autres choses encore toutes caractéristiques, qui sont
manifestement et évidemment inexistantes dans ses actes. Il demande ensuite au
monde d'ignorer la multitude de ses actes criminels et de le juger
exclusivement sur ces valeurs imaginaires qu'il professe. Cet homme est-il fou ? Oui, bien sûr. C’est un
psychopathe, et un psychopathe très dangereux. Mais c'est encore bien pire que
cela. Captain America est avant tout un tueur. C'est ce qu'il fait de
mieux, ce qu'il a toujours fait, et il dédaigne avec le plus grand mépris ceux
qu'il tue, en particulier les petits enfants qui ne sont pour lui que
« des traces de vermine ». Dire que cet homme est maladif, c'est
sous-estimer sa maladie mentale. Peu de gens dans l'histoire ont tué autant de
personnes que cet homme, et l'ont fait aussi sauvagement et sans remords, ou
glorifient le meurtre autant qu'il le fait, en écrivant et chantant les
"glorieuses batailles" qu'il a livrées contre de faibles adversaires.
Il fait preuve d’un degré de
criminalité tout à fait vicieux.
Début 2014, l'écrivain américain John Kaminski
a publié un article intitulé "L'Amérique sans Masque : D’abord et avant
tout une Nation de tueurs". Il commence par déclarer : "L'Amérique
est une nation de tueurs. Elle l'a toujours été, depuis les premiers pèlerins
qui ont posé le pied au Massachusetts et qui ont ensuite assassiné les gens qui
les avaient sauvés de la famine. L'ensemble de la population américaine est
piégée dans l'illusion qu'elle est le héros combattant toute une série
d'ennemis maléfiques sans fin. En réalité, tous leurs ennemis attribués ont
toujours été des innocents, qui s'occupaient généralement de leurs propres
affaires se mettant en danger du fait de leurs actifs de valeur ; ce que
les Américains convoitent inlassablement et pour lesquels ils sont prêts à tuer
n'importe qui. Les pays les plus prospères et d’avant-gardes, ont toujours été
les meilleurs tueurs, et l'Amérique, dont les budgets de guerres et
d’armement dépassent au total le cumul de tous les autres pays du monde, est le
pays meurtrier le plus prodigieux de tous les temps".
Il a remarqué, comme j'ai
essayé de le démontrer en détail, que l'immense campagne médiatique de
propagande avait commencé par Lippman et Bernays, amenant les
Allemands à manger des bébés pendant la Première Guerre mondiale, et le Libyen
Khaddaffi à tuer son propre peuple, et bien d'autres mensonges encore, afin que
les banquiers juifs de la City de Londres puissent éliminer un opposant
farouche, à des fins de contrôle des puits de pétrole et l'or. Il écrit : "Même
si le mensonge est révélé, le résultat peut rester inchangé. Il s'agit d'un
portrait de la justice américaine dans le monde, de l'héritage que cette
odieuse nation de tueurs continue de déverser sur le monde. Toutes les belles
paroles des théologiens et des philosophes ne servent qu'à dissimuler les
réalités innommables sur Hiroshima (et d'autres faits) qui visent à réduire la
population à un niveau gérable dans une plantation dirigée par des novices le
fouet à la main". Il termine par ce paragraphe :
"Les Américains doivent
être très fiers que les États-Unis continuent d'être le géant mondial de la
guerre. Il suffit aujourd'hui d'une poignée de dollars
pratiquement sans valeur pour que les États-Unis aspirent une autre nation
prostituée dans l'orbite corrompue du Nouvel Ordre Mondial. Quelques-uns d'entre nous essaient de se dresser
contre et de souligner que tout cela est mensonger, mais pour la majeur partie,
nos voix se perdent dans un raz-de-marée de futilités sans intérêts qui sont
plus importantes que leur propre vie, que leur propre bien-être. Et tandis que
de nouveaux avions sont lancés et que de nouvelles bombes sont larguées, nos
voix sont noyées dans le bruit assourdissant des gens qui s'essoufflent et
meurent, parce que nous refusons d’apercevoir que nous n'avons pas contesté les
mensonges qui les tuent. Du fait, de notre grande ignorance, nos familles
subiront bientôt le même sort que ces innocents qui sont morts parce que nous
n'avons pas eu le courage d'affronter les mensonges qu'on nous a racontés et
qu'on nous raconte encore. L'Amérique est une nation de tueurs. Si vous
vous considérez comme un Américain, vous devez accepter cette vérité et agir en
conséquence afin de vous racheter de l'ordure irréfléchie que vous étiez, et
que l'histoire jugera sur pièces. C'est du moins ce que vous devriez faire si
vous prenez soin de tout ce qui importe après tout.
J'ai brièvement évoqué
ailleurs le récent film hollywoodien "American sniper", basé
sur l'histoire vraie d'un certain Chris Kyle, un Américain décrit comme
"le tireur d'élite le plus meurtrier de l'histoire des États-Unis, dont la
renommée s'est répandue dans toutes les directions, un héros ...". Cet
homme a écrit un livre sur lui-même, décrivant en partie le plaisir qu'il avait
à tuer des Irakiens, même de jeunes enfants, à voir leurs mères angoissées et
pleurant sur les cadavres de leurs enfants. Le
livre est devenu extrêmement populaire, en étant pendant presque un an dans la
liste des meilleures ventes du New York Times. Hollywood a réalisé un film sur
lui, qui a également connu un grand succès et a été nommé dans six catégories
de prix aux Oscars. Le gouverneur du Texas, Greg Abbott, a officiellement
déclaré le 2 février "Journée Chris Kyle" dans l'État,
"en l'honneur d'un héros américain". Des statues de bronze ont été
fondues en son honneur. Un journal a déclaré que le film avait reçu "de
nombreux éloges de la part des conservateurs pour avoir dépeint un soldat
américain sous son meilleur jour". Chris Hedges a écrit un article percutant
intitulé "Killing Ragheads for Jesus", dans lequel il déclare
que ce film "fait l'apologie des aspects les plus méprisables de la
société américaine - la culture des armes à feu, l'adoration aveugle de
l'armée, la croyance que nous avons un droit inné, en tant que nation
"Chrétienne", d'exterminer les "races inférieures" de la
terre". Il écrit que le film débute dans une église où les fidèles
écoutent un sermon sur "le plan de Dieu pour les Chrétiens
Américains" où notre héros tireur d'élite, Chris Kyle, sera appelé par
Dieu à utiliser son "don" pour tuer. Kyle
aurait déclaré : "Je regrette de ne pas avoir tué davantage. J'aimais
tuer... J'aimais ce que je faisais. Je l'aime toujours... c'était amusant. J'y
ai passé les meilleurs moments de ma vie". Hedges a remarqué que Kyle
s'est même fait tatouer une croix sur le bras parce que "je voulais que
tout le monde sache que j'étais chrétien". La justice de tuer au
nom de Dieu a poursuivi l'Amérique depuis sa naissance et est aussi virulente
aujourd'hui qu'elle ne l'a jamais été. Si cela ne vous fait pas peur de
l’enfer, je ne sais pas ce qui pourrait en être autrement. Comment ne pas en
déduire que les Américains sont totalement débiles et criminels ?
Après tout, je pense que nous
pourrions poser quelques questions aux Américains. N'avez-vous pas l'estomac
retourné en apprenant ce que votre gouvernement a fait en Afghanistan, en Iran,
en Irak et en Libye, ainsi que les escadrons de la mort de la CIA en Haïti, au
Nicaragua et au Salvador ? Que pensez-vous du fait que Madeleine Albright ait
délibérément tué un demi-million de jeunes enfants pour donner une leçon à
Saddam ? Si vous êtes fiers de cela, de quoi êtes-vous fiers exactement ? Des
bébés morts ? Du fait que vous avez pu les tuer en toute impunité, ni châtiment
? Comment pouvez-vous, en tant qu'être humain, ne pas réagir avec un dégoût
affligeant à l'égard de ce genre de personne et de celles qui l'ont
nommée et soutenue ? Avez-vous vu les photos atroces des fœtus malformés
génétiquement qui ont vu le jour en Irak, en Libye, en ex-Yougoslavie et au
Viêt Nam ? Comment pouvez-vous vivre avec cela ? Que pensez-vous du fait que
votre pays tue en toute liberté des millions de femmes et d'enfants dans
d'autres pays, tout en déplorant quelques enfants fusillés dans une école de
votre pays ? En quoi votre président est-il différent d'un
dictateur psychopathe ou d'un parrain de la mafia ?
Comment pouvez-vous ne pas être révoltés par votre propre président, votre
gouvernement et votre pays ? Comment pouvez-vous, en tant qu'Américain,
simplement détourner le regard et ne pas voir les siècles de malédiction et de
misère que votre pays a infligés à tant de nations innocentes ?
Vous avez toujours été
très fiers de vos Présidents et d’autres dirigeants nationaux, les citant souvent pour justifier l’évidente
supériorité morale de votre nation, mais la plupart de vos préférés, comme Washington,
Lincoln, Roosevelt et Kennedy, n'ont rien à voir avec cette réalité, c a d
d’une liste suffisamment longue de baveux sordides, de racisme, de mesquinerie,
de cruauté, d'immoralité, de criminalité et d'instincts génocidaires pour
qu'Attila le Hun croie qu'il est né avant son temps. Un grand nombre de vos présidents, de vos secrétaires
d'État et de vos secrétaires à la défense étaient des fous certifiés criminels.
Que pensez-vous de la création (par vos dirigeants) d'une université dédiée
à l'enseignement de la torture et de la répression des populations civiles ?
Vous êtes si fiers de vos institutions démocratiques, mais comment répondez-vous
à l'accusation selon laquelle votre Congrès est le plus grand corps de
traîtres institutionnels de toute l'histoire ?
Dans tout cela, où
trouvez-vous la base de votre prétention de supériorité morale ? En quoi
êtes-vous, en tant qu'individu, supérieur à qui que ce soit, où que ce soit ?
En quoi votre gouvernement est-il supérieur ? En quoi vos Présidents et vos
dirigeants sont-ils moralement supérieurs aux voyous génocidaires qu'ils
instruisent à l'École des Amériques ? Votre
pays tout entier, son gouvernement "démocratique" ses institutions,
en passant par la CIA, l'armée et les entreprises, ne sont qu'une vaste
organisation criminelle. Je ne vois pas comment il est possible aujourd'hui
d'être Américain et de ne pas avoir honte de son pays et de tout ce qu'il
représente - non pas, de ce qu'il dit, mais de ce qu'il fait. Il est grand
temps que le monde cesse de vous choyer et qu'il remette en question vos
prétentions insensées à la bienveillance et à la supériorité, en vous
présentant toutes les sales vérités sur votre nation en exigeant que vous
rendiez des comptes de vos actes, et de vos crimes.
Vous vous targuez d'être une
démocratie, un gouvernement administré par le peuple, et vous prétendez que
vous en êtes les garants, que vous dictez les actions de vos députés du Congrès
et représentants au sénat, et que vous avez le pouvoir de les remplacer à tout
moment. Que ces affirmations soient vraies ou non, vous êtes, en tant
qu'individu, responsable des crimes immondes commis par votre gouvernement. Vous
saviez ou auriez dû savoir ce que faisaient votre président, la CIA et l'armée,
et votre ignorance volontaire ne peut vous excuser. Et lorsque vous avez appris
ces crimes, vous n'avez rien fait. Vous n'avez pas eu d’objections, vous n'avez
pas parlé haut et fort. Il n'y a pas eu de manifestations dans les rues, ni de
millions de lettres écrites à la rédaction pour exprimer votre horreur ou même
votre désapprobation. En fait, la plupart d'entre vous semblait approuver ces
actes, se targuant d’être fiers d’être américains au sens propre. Et dans tout
cela, vous êtes si fiers d'être américains que vous vous endormez chaque soir
en chantant des berceuses sur vos valeurs démocratiques. Mais comment osez-vous vous vanter de vos valeurs
démocratiques alors que vous avez du sang entre les mains ?
Revue effectuée par Isabelle
de Teba, 14 juillet 2023.
*
Les écrits de M. Romanoff ont été traduits en 32
langues et ses articles ont été publiés sur plus de 150 sites web d'information
et de politique en langue étrangère dans plus de 30 pays, ainsi que sur plus de
100 plateformes web en langue anglaise. Larry
Romanoff est un consultant en gestion et un homme d'affaires à la retraite. Il a occupé des postes de direction dans des sociétés
de conseil internationales et a créé sa propre entreprise internationale
d'import-export. Il a été professeur vacataire à l'université Fudan de
Shanghai, où il a présenté des études de cas sur les affaires internationales à
des classes supérieures d'EMBA. M. Romanoff vit à Shanghai et rédige
actuellement une série de dix livres sur la Chine et l'Occident. Il est l'un
des auteurs ayant contribué à la nouvelle anthologie de Cynthia McKinney
intitulée "When China Sneezes" (Quand la Chine éternue). (Chapitre 2
- Faire face aux démons)
Ses archives complètes
peuvent être consultées à l'adresse suivante
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Il peut être contacté à
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